19 sept. 2009

Derniers moments dans l'hémisphère sud...ou pas

ON A MARCHÉ SUR LA LIGNE
A y est, bouclés les 54º52' depuis Ushuaïa (enfin depuis une petite ile plus au sud sur le canal de Beagle). Hier après-midi. Alors c'est tout, ça s'arrèterait là, ce serait déjà fini? pfff...en fait on est bien là, pas encore envie de rentrer. On n'a pas pu s'empêcher d'aller marquer le coup en allant voir le monument qui matérialise l'emplacement de la ligne de l'Equateur (et qui rend aussi hommage à l'expédition scientifique française menée par La Condamine -avec d'autres scientifiques dont Jussieu, pour les amis botanistes historiens- en 1736 dont l'objectif était de mesurer la longueur d'un arc de méridien et de vérifier la théorie de Newton selon laquelle la terre n'était pas une boule absolue). Monument moche dans un site à la Disneyland mais musée vraiment intéressant sur la diversité ethnique de l'Equateur, sur la géographie du pays, les expéditions scientifiques vaut le détour. D'ailleurs on a appris là-bas (donc on se la ramène un peu maintenant, du coup) que c'est lors de cette expédition que La Condamine a proposé le mètre comme unité de mesure de référence (la distance effectuée par un pendule en une seconde, à l'Equateur). On a hésité à mettre ici l'explication par quelques équations mathématiques simples et autres schémas enfantins illustrant les constellations ou la triangulation qu'ils ont utilisées pour tous leurs calculs mais on s'est dit que tout ceci était vraiment d'une évidence...

LES NOUVELLES DU FRONT : 66 DEGRES ? ...ET AUTRES BONNES NOUVELLES
Alors d'abord, il faut savoir que j'ai (Elisa) des cheveux blancs, ça y est. Pas un ni deux, mais véritablement "des", donc une page se tourne et je tiens à le faire partager. Autre nouvelle : comme cela faisait longtemps que ça nous demangeait, on s'est décidé à modifier un peu les plans : on est sorti il y a deux jours du bureau de Lan Airlines à Quito avec le sourire qui va bien. Après une semaine d'arrachage de cheveux, blancs ou non, par téléphone ou en direct avec Lan, enfin réussi à repousser les billets retour en France d'un mois. L'idée de relier les deux extrémités du continent d'Amérique du sud (66 degrés de latitude en tout, à quelques minutes de degrés près, d'où le lifting du titre du blog) nous a pris et on y pensait de plus en plus depuis quasi 4 mois (le point le plus au nord du continent est en Colombie). Ayant rencontré plusieurs voyageurs nous mettant l'eau à la bouche concernant la Colombie, on craque, évidement, on ne va pas revenir ici tous les week-ends. Les zones dangereuses existent bien sùr, mais le pays semble mille fois plus accessible qu'on ne le lit dans les journaux ou surtout qu'on ne le voit à la télé (comme d'hab?). Et on a la chance d'avoir un super point de chute à Cali (Anamaria, merci vraiment pour le contact de tes parents), idéal pour prendre nos marques dans ce nouveau pays. Après c'est sùr, on rentre (quoique...Cuba, le Guatemala?). Non, sérieux, on sera donc de retour dans la ville rose le 4 novembre à 22h10, avec probablement une grosse envie de revoir les uns et les autres! A bientôt donc et préparez les canapés dans vos salons, il y aura peut-être du squattage en 2009-2010...

Troisième chose, c'est que Nico a été contacté par son ancien boulot (l'agence d'urbanisme de Toulouse), début septembre. Quelques négociations (dont un entretien téléphonique depuis un petit village perché à 2800m dans les Andes) plus tard, c'est réglé: il retravaillera donc à compter de mi-novembre. Le poste qui semble très intéressant... facilitera également le retour du foyer Richard-Duvic pour les premiers temps il faut le reconnaitre.


DERNIERS JOURS AU PEROU
Sinon quoi de neuf de ce còté-ci de l'Atlantique depuis Huaraz? Après le sommet du Pisco à la fin du mois d'Août (ouh que ça passe vite, incroyab'), repos forcé à l'hôtel à Huaraz pour Nico avec un mal au pied bien handicapant pour quelques jours. Ceci me permet de filer visiter le temple de Chavin de Huantar, un site datant environ de 900 avan t JC avec des sculptures très impressionnantes (oui je n'y connais rien en art, je sais, mais quand mème, c'était très beau).



Départ aussitôt après vers le nord, pour l'Equateur, où on avait rendez-vous quelques jours plus tard avec Léo. Le bus de nuit nous fatigue pas mal, on n'avait plus l'habitude après avoir passé un mois entier à Huaraz et ses environs. Quelques heures d'arrêt à Trujillo, dernière grosse ville côtière du Pérou pour visiter un bout de la spectaculaire cité entièrement en adobe de Chan Chan, construite par la civilisation Chimu entre 850 et 1450 après JC, date à laquelle sont arrivés les incas (ils sont quand même montés jusqu'en Equateur, sous le règne du 10ème Inca Tupac Yupanqui) qui ont soumis les occupants rapidement, pour être à leur tour anéantis par les conquistadors. Les occupations successives de la cité ont détruit une grande partie de celle-ci (habritant jusqu'à 60 000 personnes à son apogée sur 20 km carrés) mais le fait qu'elle ait été recouverte par le sable (seule cité précolombienne du Perou construite sur la côte) l'a tout de même un peu protégée.

Puis hop on re-saute dans un bus aussitôt et on reprend la colonne vertébrale (la panaméricaine) vers le nord. Il faut dire que les transports en commun ici sont impressionants : les fois où on a dû attendre un bus ou un taxi plus de 10 minutes depuis 8 mois et demi se comptent certainement sur les doigts d'une seule main. Les trajets s'enchainent avec deux nuits-étapes, une de chaque còté de la frontière Pérou-Equateur. Quel plaisir de retrouver une bonne grosse chaleur après un mois en altitude! Allez, ciao Pérou, on reviendra, il y a tellement d'autres choses à apprendre et à aller voir.


SUD DE L'EQUATEUR : CUENCA PUIS LA COTE
Rapidement après la frontière, la végétation change assez, on passe d'une zone aride et désertique (côte au nord du Pérou) jaune, grise et vert foncé par petites touffes (le sable, le ciel et les petites touffes de buisson épineux) à un paysage montagneux avec d'énormes arbres semblables à des baobabs (des ceibas) puis à un paysage montagneux de plus en plus vert et humide. Les forêts sont largement ouvertes ça et là par les parcelles agricoles, élevage et cultures. Des vaches (comme celles de l'Inde, marrant), du maïs, de la canne à sucre, des bananeraies. On retrouve comme prévu Léo from Barcelona à Cuenca, 3ème ville de l'Equateur, au sud du pays. C'est parti pour 2 semaines ensemble qui accèlerent quelques peu notre rythme de voyage, mais on trouve que c'est bien aussi par moments! Les paysages et les nuits d'hôtels dans des lieux différents se remettent à défiler. En tout cas c'est reparti pour de trop bonnes parties de cartes, de dés, de reflexions philosophiques sur le monde pourri mais les joies du voyage, sur le bilan des 30 ans, bref tout un programme...

La transition avec le Pérou est assez hallucinante, à Cuenca. Etrange sensation de retrouver des maisons avec des toits, des façades peintes, des trottoirs dans les rues, des gens habillés comme chez nous, des gros 4x4 qui brillent, ici les taxis collectifs ont disparu, comme le bordel ambiant auquel on s'était bien habitué. Le contraste est assez saisissant, à vrai dire on se croirait dans une ville d'Espagne (ce qui est accentué par l'architecture et la présence de Léo)! D'ailleurs il nous le confirme: faible sensation de paysement. Ok, va falloir bouger, on a dit qu'on ne rentrait pas déjà en Europe! Et comme une sensation aussi que le pays ne peut se résumer à cela.
Cuenca, c'est quand mème la région des fameux "panamas" ou plutòt "sombrero de paja toquilla" (une sorte de paille) ou encore "Montecristi". Une chose est sûre, ils ne viennent pas du tout de Panama, donc petit détour dans une boutique d'un vieux monsieur artisan quasi noyé dans ces centaines de chapeaux, un chouette moment.

A Cuenca, on commence par une petite grosse soirée retrouvailles avec Léonard (Léo ou Léonidas pour les intimes) comme il se doit suivie d'une petite grosse journée repos glandouille, puis on file plein Ouest sur la côte. Nouveaux paysages, cette fois c'est plat et la route passe au milieu de gigantesque bananeraies. Le long de la route on traverse de petits villages dont les maisons sont sur pilotis, des hamacs sur chaque terrasse. Des dizaines de vendeurs montent dans le bus à chaque arrêt pour nous proposer des fruits, du jus de coco, du poisson ou du poulet cuit dans des feuilles. Ca part bien l'Equateur quoi!
L'arrivée à Puerto Lopez, petit port sur la côte équatorienne est assez bizarre, tout est gris. Ah oui, on avait oublié le brouillard de la còte à cette saison, c'est vrai...Ce sera donc 4 jours à la mer sans soleil, tant pis, on reviendra à la saison des pluies, où, bizarrement, il y a plus de ciel bleu. Pas de soleil mais une petite session naturaleza magnifica.

Les mois de Juin à Septembre correspondent à la saison de reproduction des baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) qui fuient les eaux froides et nutritives de l'Antarctique, pour les eaux chaudes, impeccables pour les mamours et les mises bas et passent très près de l'Equateur à cet endroit. Mème si on était plutôt en fin de saison, on a quand même eu droit à un spectacle sympatique, devant ces énormes masses faisant des sauts impressionants à 100m du bateau.

Les baleines à bosse sont celles qui sautent le plus, ce qui est évidement bien agréables pour les gentils touristes. 450 photos en 10 minutes.

Fin de la journée sur l'île de la Plata à côté, lieu de reproduction de frégates (Fregata magnificens) et de fous à pied bleus (Sula nebouxii).













A Puerto Lopez, l'ambiance est assez tranquille, malgré le lieu bien touristique, c'est la fin de saison donc on s'en sort très bien et on passe mème 3 jours jamais loin de la plage et des cocktails, (ok, un peu cliché) sous les vols de pélicans et de frégates. 3 Nuits dans un hôtel tenu par un couple assez âgé très sympa, où "ohh, mince, il n'y a pas d'eau chaude jusqu'à lundi, le chauffe-eau est cassé" (mais bien sùr! On sait que l'eau chaude ne marche jamais, c'est ab solument pas grave on s'y fait-ou on se lave moins par moments, avouons-le -, mais le coup du chauffe-eau cassé nous a fait sourire).

2 jeunes reporters pour le National Geografic. C'était bien beau : des poissons trompette de la renommée, des poissons Napoléon (poissonum sarkosynum) et d'autres trucs encore...

Ambiance moustique, ici le lit de Léo

RETOUR DANS LES ANDES
Quelques fruits de mer, parties de cartes et autres balades plus tard, on décide d'aller retrouver le soleil, c'est à dire s'éloigner de la côte. Quelques heures après, direction Nord-Est, nous revoici dans les Andes, au centre de l'Equateur. Impressionant comme les distances sont courtes ici, ce qui est agréable vu l'état des routes qui sont quand mème dans un sale état par endroits (hormis la panaméricaine bien sùr) et vraiment sinueuses (de plus, ils conduisent comme des tarés ici, bien pire qu'en Bolivie ou au Pérou, limite envie de vomir à chaque trajet). Pour un ordre d'idée, l'Equateur est un pays deux fois plus petit que la France, mais qui est impressionant de diversité (celle des communautés qui l'habitent et celle des paysages notamment). En quelques heures, on passe d'un monde à l'autre: de la còte aux Andes, des Andes à la jungle, de la jungle à la capitale.

De nouveau un paysage à présent familier et qui nous plait particulièrement défile devant nos yeux: moyennes montagnes (entre 2500 et 4000m) recouvertes de parcelles jaunes vertes ou marrons (des champs de patates, de maïs, de fèves, de terre...) séparées par des petits murets de pierre, des maisons aux toits de chaume, des cochons, des lamas ou des mules, les costumes traditionnels, des enfants partout, les chapeaux et la musique (les cuivres, à fond, omniprésents)! Ah les Andes, vraiment on ne s'en lasse pas... Avec toutes les variations qu'on a pu sentir d'un pays à l'autre dans ces montagnes, de plus en plus d'images et de sensations similaires reviennent dès que l'on se retrouve dans "les Andes", ancrant dans nos têtes une impression d'unité, ou de culture andine, enfin c'est difficile à dire ou plutòt à écrire, une ambiance quoi!

On arrive à 13h à Zumbahua, à 2800m d'altitude, où tout le village (enfin on dirait) est en fête: c'est juste que 3 mariages ont lieu en même temps et un baptème. La place du marché est occupée par plusieurs scènes avec plusieurs orchestres (qui jouent en mème temps) et des danseurs déjà assez amochés par la bière et la chicha, mais guillerêts et les rues remplies de gens en costume traditionnels aussi, qui ne marchent pas plus droit que les autres. Hallucinant. Une petite balade dans ce village et on finit l'après-midi sur la place ou au dessus quand ça commence à se battre, avec une vue plongeante depuis la ballustrade de notre hôtel.

Les chapeaux des gens sont littéralement magnifiques et hyper classe, tellement qu'on craque légèrement et qu'on allège un peu plus le porte-feuille. Le lendemain, petit trajet à l'arrière d'un camion pour nous rendre à la lagune Quilotoa, pour 2 jours de balades dans le coin. Très bonne étape que le minuscule village de Quilotoa, avec un poële dans la chambre pour se chauffer, une guitare qui traine par là, une cuisine délicieuse par la mamita (avec des légumes verts et tout), des grandes tablées, ambiance refuge et une bonne partie de UNO.

La lagune Quilotoa (3500m)

On continue ensuite vers l'Est pour rejoindre la ville de Latacungas, au pied du cône quasi parfait du Cotopaxi, qui n'est PAS "LE VOLCAN ACTIF LE PLUS HAUT DU MONDE" comme c'est vendu partout, mais qui est quand mème bien haut (5897m). Le plus haut actif c'est celui au nom aisément mémorisable de Llullaillaco au Chili, on sait, ils nous ont assez bassiné avec ça quand on y était (ou alors nous auraient-ils mentis eux aussi).

LE Cotopaxi, 5897m

Ici on mange des bananes, du poulet (une constante depuis 8 mois) et on admire les nouveaux chapeaux des gens (notre nouvelle passion) encore différents de tout ce qu'on avait pu voir jusqu'ici. Visite du petit marché à Saquisili (centre de l'Equateur) un des plus hallucinants qu'on ai vu dans le genre "je trouve de tout ici".


Puis, étape incontournable semble-t-il pour qui voyage en Equateur : Baños ses eaux chaudes et son volcan actif. Très (trop?) touristique mais un site magnifique qui fait penser géographiquement aux alentours du Machu Pichu, climat humide, végétation luxuriante mais aussi des restos très bon (ça fait du bien des fois quand même, un peu moins d'huile, de frites, de riz). Pour nous ici le top c'était les bains d'eaux chaudes (ah oui tu peux aussi, jeune voyageur en quête d'extrême et de sensations fortes, sauter à l'élastique, faire du quad en montagne dans des zones protégées-excellent- du rafting, du saut en canoé...). L'avantage c'est que le matin les touristes cuvent encore leurs cocktails et que du coup à 8h00 pas un étranger sauf nous, 3 gringos tous joyeux de se baigner avec les équatoriens dans un si beau cadre.

C'est l'Equateur qui remporte, pour l'instant, la palme des p'tits déj'. Sans hésiter !

Et puis finalement on craque, Léo doit remonter vers Quito et on veut revoir (une dernière fois?) la selva, la jungle, le chaud, la forêt tropicale, les délicieux fruits, le calme et la nonchalence de ses habitants et surtout leurs sourires...Derniers moments avec Léonidas dans la petite ville de Tena aux portes de la jungle.Bon retour Léo, merci d'être venu et bon courage pour trouver un(e) nouveau(elle) coloc, tiens nous au courant! (Si quelqu'un -de sympa- cherche un appart à Barcelone?). Puis l'étape Tena tourne pour nous à une grosse blague, du grand n'importe quoi (à croire que le jeune Léo nous encadrait bien!). Dès qu'il monte dans le taxi et qu'il disparait, pour nous c'est descente d'un rio marron en tube, comprenez en chambre à air de camion, dans des eaux assez agitées par endroit (de bonnes vagues dans ta face et de bon bleus aux fesses -pour Nico seulement, allez comprendre!?). Oui le fleuve est bas, notre "guide" incompétent et il y a quelques bons "cailloux" à fleur d'eau! Quand même le clou du spectacle c'était la loutre à 10 mêtres en train de pêcher. Que bueno !



Le jour suivant, visite d'une grotte. Très bien sauf qu'on apprend sur les lieux que cette grotte est totalement dans le noir et pleine d'eau (parfois jusqu'au cou). Qu'à cela ne tienne, ballade en caleçon-bottes-frontales pour monsieur et bikini pour madame (on avait prévu d'aller se baigner après de toutes façons). Très belle grotte, ceci dit (45mn de ballade), moment où on n'a peut-être pas trop redoré l'image du français en vacances, mais tant pis!

Martine fait de la spéleo en bikini !

Tena est aussi l'endroit où l'on a fêté le nouveau boulot de Nico dans un resto très chic avec serveur au top, des nappes en papiers sur des chaises de camping (le tout rendait vraiment très classe, si si) et au moment où passe la musique du Parrain, un paresseux (le singe de la jungle) sort du toit en paille du resto et se balade au dessus de nos tètes. Scène un peu surréaliste, marrant. En tout cas on s'est régalé et on n'était pas les plus malheureux du monde. Bref Tena une très belle étape dans un lieu normalement touristique mais vide en cette saison, on retrouve les joies du voyage hors haute saison et ça fait bien plaisir.

AU FAIT
On a pensé à tous les travailleurs de retour au boulot début septembre et on espère que les rentrées des uns et des autres se sont bien passées. Une parenthèse qui nous a bien fait sourire à ce sujet: petit clin d'oeil à Monsieur Morineau fils nommé au lycée Jean-Macé de Niort à présent donc collègue de ses anciens profs! Ahah, de bons et de moins bons souvenirs tout ça pour toi Fred (vive les maths, non?) (on était dans la mème classe à cette période -elisa- ). Camille (en plus il a un membre de la famille Richard en cours, trop drôle) tu nous diras ce que ça donne en cours d'EPS...(ne jamais dire à un prof de sport qu'il est prof de sport mais bien d'Education Physique et Sportive, c'est très important). Quant à ceux qui ne travaillent pas, car il y en a, on n'est pas les seuls faut pas pousser, et bien on pense aussi à eux. Et encore plus à ceux qui n'ont pas du tout pris de vacances cet été!

Suerte chicos.

8 commentaires:

  1. Que bueno!
    Bon séjour en Colombie! irez vous jusqu'à Bonnaire, au large du Vénézuéla? j'avais bcp aimé...
    A très vite sur gmail!
    je vous embrasse fort!

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  2. Bon zaza, tu sais les cheveux blancs ca change pas vraiment la vie!
    Toujours est il que le 4nov c nickel pour moi, car j'aurais "normalement" juste rendu mon manuscrit, autant dire que je serais libéré d'un sacré poids!!!!
    Donc je vous propose d'atterir à marseille pour un dépaysement garantie pour finir votre voyage en beauté et pour vous réaclimaté à la nouvelle o de vie de papie qui déchire comme d'habitude. Aussi on pourra faire une partir de jungle speed pour que nico retrouve les mouvements du poigné, et me mette une branlée ce qui sera bon pour son morale avant de réafronté fred qui durant ses 7 mois de glandes n'avait que ca à faire.
    Et oui, lui aussi a essayé de se faire 9 mois de glandes mais il s'est arreté à 7, pas facil!

    Bon on se voit en novembre, moi jvous attedrais à mars pour ma soutenance entre le 14 et le 18!
    Bonne fin de séjour, et au faite si vous pouviez remplacer le charango par de la bonne blanche locale!
    Biz

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  3. NON! je ne changerai pas le titre de l'album de scrap!!!!!!

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  4. Hello les amis, un message des toulousains...je crois savoir que vous rentrez prochainement...alors on vous attends de pied ferme pour vous dépayser un peu...genre un match de L'OL...c'est pas courant...lol!bises
    Morgan et elodie

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  5. Rha oui que bueno c'etait ! Rien que d'y repenser j'en aurais presque la banane à l'oeil...
    Bravo pour le coup des chambres à air. Ca m'a fait bien rire et je me dis que j'ai bien fait de vite me sauver de Tena ! Bonne continuation les jeunes et on se voit à BCN pour le cocktail d'inauguration de la nouvelle salle de jeu "chez Leonidas" !!

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  6. Ah!
    même si je ne dis pas souvent grand chose en ce moment sur votre blog (parce qu'à priori j'ai moins d'accès au net que vous dans la pampa... va comprendre), et bien je ne sais pas trop quoi dire, pffff, toujours aussi excitant, frustrant, motivant, ecoeurant, dynamisant... je suis impatiente de vous voir en vrai!!!!!!!!!!!
    je vous embrasse fort!!!

    Isa

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  7. Pour ne pas vous remettre dans le bain de la vie citadine trop vite, je vous propose un pallier de décompression par Jonzac !!
    Il n'y a pas la jungle mais les autochtones valent bien un paresseux, une frégate ou une baleine à bosses ; surtout au volant de leur voiture sans permis !

    la bise les zamis, on se voit ASAP

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  8. LED line lights have also become hugely popular for household usage.
    For the LED light, there are mainly 3 kinds of white colors
    - warm white, natural white and cool white. These chips directly convert electricity to light without the use of a filament or glass bulb.


    My web blog LED Wandleuchten

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