27 janv. 2009

Adios Porteño, hasta la proxima vez !

Ce petit message pour illustrer notre fin de semaine à Buenos Aires où tout s'est vraiment super bien passé grâce à Mariano qui est un incroyable guide à l'endurance redoutable (il n'hésitera pas à vous faire marcher le long d'un boulevard aux allures d'autoroute sous 40 degrés), c'était vraiment rrrrrénial. On s'est surtout bien marré avec Mariano et encore merci à toi pour ta patience (ah les Français), pour toutes tes explications et ce que tu nous a fait découvrir et...pour nous avoir laissé gagné aux dés si souvent !
Après la journée scootchés au lit voici quelques photos :

Tite ballade à Tigre (45minutes en train de Buenos Aires), petite bourgade résidentielle et balnéaire très fréquentée l'été, sur un bateau dans le delta gigantesque du Paraná (affluent du Rio de la Plata, fleuve à BA).

Soirée empanadas à la bougie sur la terrasse chez Mariano

Une des très nombreuses vieilles librairies de l'avenue Corrientes: on y trouve de tout pour quelques pesos : des bouquins de cuisines, des livres de fesses, des comics, des livres de philo et d'histoire, des guides...

9 de Julio et l'obélisque by night, des airs de Times Square non ?


Au dessus, la devanture d'une grande salle de spectacle, au dessous la milonga (bal tango) où nous sommes allés. Milonga de quartier, apparement celle-ci est très classique (les gens dansent collés, contrairement au tango moderne). Vraiment émouvant de voir les visages concentrés et les yeux souvent fermés des danseuses...évidemment notre voisin de table a demandé une danse à Elisa...sans commentaire...ses pieds doivent s'en souvenir. J'avais tout oublié, impossible de le suivre (Elisa speaking).
On s'est rattrapé le lendemain chez Mariano. Un moment d'une grande qualité artistique.

Tenue de Gaucho aimablement prêtée par la maison

Encore merci Marianito...on est maintenant en Patagonie du Nord, où il fait un peu moins chaud (mais on peut quand même se baigner). Petite pause de deux jours à Las Grutas et depuis hier dans un petit hôtel très sympa à Puerto Madryn pour la peninsula de Valdés...

23 janv. 2009

Feliz compleaño Hermanito!

23 anos el 23 de enero ! Besos y que pase una linda tarde!
il y a deux heures chez Mariano: bon anniversaire Sylvain !

22 janv. 2009

Buenos Aires acte 2

Ola! Nous voilà donc depuis dimanche matin chez Mariano, après 3 jours de pause à Posadas, capitale de la province de Missiones. Finalement pas de réserve Iberà, trop compliqué, trop cher, bref repos complet avant de retrouver après 12 heures de bus, la frénésie de Buenos Aires.

Dans notre suite à Posadas

Ici, on doit l'avouer, on est comme des côqs en pâte depuis dimanche. Dès le petit dèj d'arrivée, on a eu la chance de goûter au maté préparé avec minutie par Mariano (il y a tout un ordre à suivre pour le préparer et ensuite on le prend chacun son tour, toujours dans le même sens: le maté est avant tout un moment convivial. Attention, si on dit gracìas cela signifie qu'on n'en veut plus).
El Maestro
Dans la foulée direction la banlieue de Buenos Aires pour un asado dominical traditionnel. Il s'agit d'un barbecue, mais ici avec plus d'importance que chez nous. C'est encore une fois l'occasion de tous se réunir, et de manger 1,5kg de viande par personne. Du boudin, des saucisses, et d'autres parties de boeuf découpées donc nommées différemment de chez nous. Super soirée, super accueil, on prend des tuyaux pour la suite du voyage.

Au premier plan à droite, Mathias, el asador (lui et lui seul prépare l'asado, ensuite il sera applaudi en servant les plats)

Le lendemain soir, concert de percussions dans un centre culturel situé dans une ancienne usine desaffectée: la Bomba de Tiempo (voir lien à droite du blog). Apparement, ce groupe fait un carton à Buenos Aires et est programmé tous les lundis soirs: ambiance de foliiie. Ensuite on retrouve Mariano dans un café théâtre magnifique (on sonne à une porte fermée sans savoir si on va chez quelqu'un ou dans un bar, puis on entre à 22h30 et... complètement vide, ils viennent d'ouvrir, on est les premiers. 20 mn plus tard invasion de jeunes surexcités qui sortent du concert aussi. Démarre alors un concert guitare acordéon de folkore de la campagne. Dès la première chanson, public acquis, quasiment sur les tables ! Un super moment aussi à discuter avec des copines de Mariano. En fait, on essaye de comprendre le plus possible cette culture et l'histoire de l'Argentine, de parler. Très nombreuses discussions passionnantes dont on ne se lasse pas avec Mariano sur la politique, les médias, l'économie, l'histoire récente douloureuse, mais aussi le fonctionnement actuel et l'articulation entre les différentes provinces.

Ensuite, on poursuit l'immersion dans la culture des Porteños (les habitants de Buenos Aires, le Port) avec le musée de l'immigration, pour comprendre la formation de cette nation mozaïque. En effet, à la demande du gouvernement argentin, des immigrants sont arrivés par vagues dès 1860 jusqu'en 1930: italiens et espagnols à 85%, mais il y a eu également des français, des portugais, des gallois. Beaucoup de juifs aussi faisant aujourd'hui de Buenos Aires la 3 ème ville juive du monde (après Israël et NY). En 1914, Buenos Aires comptait 7,5 millions d'habitants et en a gagné 2 millions en 10 ans!

La Boca : ancien port, le quartier de Maradonna, peuplé à l'origine par les immigrants, où le Tango a démarré. Quartier aux maisons colorées, très pauvre ou seul une petite partie est "ouverte" aux touristes, le reste étant apparement trop dangereux.

El caminito


Tout ce brassage fait qu'aujourd'hui, les gens ont pour beaucoup un physique d'européens du sud, d'anglo-saxons, et aussi bien sûr des Andes. Aujourd'hui, Buenos Aires compte environ 12 millions d'habitants dont 10 millions hors de la "capitale fédérale". Tout nous parait immense. Les trajets en bus font souvent 40 minutes au moins. Le tissu urbain est hyper dense, avec des multiples quartiers plus ou moins "hauts", alternance de maisons et de grands immeubles, plus ou moins résidentiels, plus ou moins animés, plus ou moins riches. Ça nous fait un peu tourner la tête.

Un petit sandwich à l'ombre tant recherchée: trop bon. Par contre, il faut avouer qu'il nous a cloué au lit (et aux toilettes) une nuit et une journée..Tant pis, c'était qd même bien.

Le quartier nouveau de Puerto Madero, les anciens docks réhabilités

Petite anecdote qui organise nos matinées: aller à la banque pour trouver de la monnaie. Et oui, c'est apparement récent, mais il manque de petite monnaie pourtant indispensable car les bus ne prennent que des pièces (mais ne font pas la monnaie).

Allez des bises, on vous en dit plus très vite... ce soir,Tango !

14 janv. 2009

...mais il pleut aussi beaucoup, señorita !

Salut todos! Ouais ouais, ok, on met plus de crème. Inconscients que nous étions d'exposer nos fragiles et délicates peaux d'européens ainsi un 10 janvier. Alors, on fait nos malins mais vous allez rire, on est allés hier voir les gigantesques chutes d'Iguazú...sous une pluie battante. Sans discontinuer (donc désolés pour les photos moins colorées). Ah si, ça s'est calmé quand on s'est abrité pour boire un café et il s'est remis à faire super beau une fois bien installés dans le bus du retour. Tant pis, ou tant mieux pour l'ambiance jungle amazonienne. Le site est magnifique, de toute bôôôté même si, par sa renomée, il est énormément fréquenté.

On n'était pas en groupe, mais tout aussi ridicules

Une faille de 2,5 km de long, 72 m de haut (Niagara: 47 m, pour comparaison).
Même sous la pluie, c'est vertigineux


On avoue, on a fait nos touristes et on est monté à bord d'un zodiac semi-rigide pour aller au pied des chutes de foooooliiiee, très près de foooooliiiee et c'était vraiment la foooooliiiee !

Au niveau bestioles, y en a. On ne reconnait quasi rien mais y en a.
exemple: deux caonis
Plein de bestioles: des petites (papillons multicolores), des grosses (coanis, cabiais: voir dico), des pas belles (araignées, méga blattes), des bruyantes (cigales qui feraient pâlir celles de Marseille au niveau des décibels)...

Ce qu'on mange: on n'a pas de photos, mais pour l'instant ce n'est pas très varié: poulet, viande, salades, pates. Assez bien cuisiné néanmoins mais il fait pour l'instant un peu trop chaud pour vraiment profiter de la bouffe. On grignote pour l'instant.

Aujourd'hui, on est en pause à Puerto Iguazú, ville de 30 000 habitants, tranquille mais très touristique. On a passé deux nuits chez l'habitant, gens très gentils mais piaule un peu cracra, on essaiera de faire mieux la prochaine fois. En attendant le bus de nuit on va se faire une nouvelle partie de Yam (Nico gagne pour l'instant c'est n'importe quoi-dixit Elisa) et une petite balade au coucher du soleil. On descend plus au sud à une 10aine d'heures de bus, direction l'immense réserve d'eau douce d'Ibera: 1 300 000 ha, pour chercher les toucans et autres caimans...à ploutch, un gran beso à todos.

PS: le dernier message est historique dans la courte mais tellement intense vie de ce blog: plus de commentaires d'amis que des familles...

12 janv. 2009

¡ Hace mucho calor aqui, hombre !

Merci pour tous les commentaires qui nous ont bien fait rire. On note comme prevu que nos familles sont bien présentes... En tous cas, bon courage à vous qui semblez être dans un hiver de folie (on ne parle pas de ceux qui vivent dans l'océan indien, ni ceux qui sont dans le grand nord, pour qui tout est normal...).
Nous voici donc dans la province de Missiones, la plus grosse productrice de Maté (sorte de thé) d'Argentine, apres 12 h de bus depuis B.A. On est passés d'un paysage de pampa un peu humide, avec la route bordée de fossés et de roseaux, style camargue, pour se réveiller dans une ambiance plus humide: route mouillée, du vert partout: des énormes mimosas, des fougères arborescentes, des lianes, et une terre rouge vif. Les bus sont luxueux, ce qui contraste beaucoup avec les villages qu'on a traversés et leurs maisons: en bois, en briques, en taule...La vie semble beaucoup rythmée par le passage des bus, très empruntés.

Rien de tel qu'un abri bus en taule par 35º à l'ombre

La route est aussi jalonée par les minis étalages de fruits ou autre (on trouve de tout dans 1,5 m2). Dès qu' on quitte la grande route, les villages sont tous organisés en cuadras (plan en damier) et les maisons desservies par des rues très rarement bitumées.
Super pause de 2 jours dans une petite ville, San Ignacio, ancienne mission jésuite, ou on a eu la surprise de trouver une plage réniale au bord du Paraná, face à des collines situées sur l'autre rive..dans la république du Paraguay.

Face au Paraguay, deux minutes avant d'aller dans l'eau

rrrrhoooooo cé beau quand même

Pour l' instant, les échanges qu'on a eu nous plaisent bien. Les argentins qu'on a rencontré ont tous été sympas, toujours prets à bavarder un peu. Vivement qu'on puisse parler plus.
Les missions jesuites sont par contre un des nombreux exemples auxquels on peut difficilement rester insensibles: ceux attestant du triste héritage laissé par la vieille Europe colonialiste. Il faut quand même avouer que les sites sont magnifiques, étrange décallage.

Vous avez vu le film " Mission"?

Aujourd'hui on est a Puerto Iguazu, à la frontière Argentine-Paraguay-Brésil, où on a trouvé une piaule chez l'habitant. Ici Buenos Aires nous semble dejà être dans un autre pays, tant par la différence de paysages que par la notion d'écoulement du temps. Une chose reste inchangée: la diversité des argentins.

PS: promis, plus de photo à caractère olé olé sur le blog !
PS2: on est assez fiers parce que ça fait deux fois qu'on nous demande de quelle partie de l'argentine on est....ahah.
PS3: t'as vu Max, on est au top avec les accents !

Abrazo fuerte

9 janv. 2009

Buenos Aires, 2 toulousaings dans la fourmiliere

Juste un truc avant d'aller plus loin: ici, bien sur pas d'accent ni sur les "e", ni sur les "a", donc ne cherchez pas les fautes.

Super bon voyage! On nous a propose un quart d'heure avant la grande traversee, de changer de vol et d'aller directos a Buenos Aires, au lieu de passer par le chili (escale d'une journee). Du coup, on est arrives un jour avant nos sacs, livres a l'hotel: trop la classe.



A madrid, tous propres et pas fatigues

Pour l'¡instant, aperçu rapide de quelques quartiers du centre. Des bagnoles partout, des bus par centaines, magnifiques, chaque ligne avec ses couleurs, des taxis noirs et jaunes partout, et un vieux metro de 1913...donc en bois, fenetres grandes ouvertes dans les tunnels (pour aerer bien sur) dont les portes qui s'ouvrent manuellement.

En traversant les 21 voies de l'avenue 9 de Julio

Le metro en bois (normalement rempli a craquer)



La Plaza de Mayo (car c'est en mai 1810 que s'est forme le 1er gouvernement argentin, apres avoir expluse le vice roi espagnol) : Le siege du gouvernement (en rose) a l'abri derriere ses grilles, d'ou a fui en helico en 2001 le president De La Rua. Cette place est le lieu des tres nombreuses revendications encore aujourd'hui bien sur. A droite, le foulard symbole des "folles" de mai, des meres qui manifestent tous les jeudis pour leurs fils disparus pendant la dictature.

Buenos Aires, c'est aussi la ville des vieux cafes avec tables en bois et comptoirs cuivres, avec des serveurs en noeuds pap' impeccables.

Comme Mariano, le copain qu'on devait voir, est encore en vacances, on part ce soir en bus (12h de trajet) pour le nord est, parce qu'on a pas encore assez chaud. Bises, et couvrez-vous bien.

6 janv. 2009

Desde Madrid, entre dos aviones

Bon, ben, juste un petit coucou de l'aeroport de Madrid. Gigantesque terminal ou s'entremelent les escalators, les galeries commerciales, etc.. ici tellement grand qu'on prend un mini metro pour circuler. Juste un grand merci a virginie pour hier soir et journee d'aujourd'hui (taxi et sandwich.com) . Et aussi un grand merci a tout le momde pour les supers moments passes depuis 15 jours.
biz a plouch